Depuis 8 ans, Le groupe de musique LA RUMEUR était poursuivi par le ministère de l’intérieur pour « diffamation publique envers la police nationale »…
Entre les deux tours de la campagne présidentielle, en 2002, Hamé publie un texte intitulé Insécurité sous la plume d’un barbare dans un fanzine qui accompagne la sortie du premier album de son groupe.
Dans l’article mis en cause, il écrit notamment que « les rapports du ministère de l’intérieur ne feront jamais état des centaines de nos frères abattus par les forces de police sans qu’aucun des assassins n’ait été inquiété ». Ou que « vivre aujourd’hui dans nos quartiers c’est avoir plus de chance de vivre des situations d’abandon économique, de fragilisation psychologique, de discrimination à l’embauche, de précarité du logement, d’humiliations policières régulières ».
Immédiatement, le ministre de l’intérieur de l’époque (pas l’Auvergnat mais l’autre…le plus petit) porte plainte….
En 2004, Hamé avait expliqué n’avoir pas voulu « faire de la police un bouc émissaire ». « Je dis juste qu’elle est l’un des éléments parmi d’autres qui empoisonnent la vie des quartiers populaires », avait-il dit dans une salle d’audience comble, soulignant que la « question des violences policières » devait être abordée.
Une ligne de défense dont il usera tout au long de ses passages devant les tribunaux épaulé par les travaux d’historiens, sociologues et politologues; une ligne qui a convaincu les magistrats.
Source Le monde.fr
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